jeudi 4 novembre 2010

TRAIL DE BOURBON OU SEMI RAID DE LA REUNION 2010

Ben nous fait partager son "petit" raid (comme il dit) du 23 Octobre à la Réunion. Son récit:
' il s'agit de la version courte (89,5km - 4920m D+) du grand raid, plus communément appelé "diagonale des fous" (163km - 9656m D+).
Certains purs raideurs avec qui j'avais pu parler avant mon voyage m'avait dit: "Ah bon, tu vas à la Réunion pour faire le semi seulement! Tant qu'à faire le voyage, autant faire le long...." Bah oui, mais ça fait quand même 90 bornes et jusqu'à présent je n'ai fait au maximum qu'un trail de 33km cet été en Bretagne avec mon pote Raphaël qui lui se lance sur les 163km, ayant déjà beaucoup plus d'expérience sur les ultras. Et de toutes façon, il n'y avait plus de place sur le long lorsque je me suis inscrit. Comme ça, pas de regrets!
Nous voilà donc partis pour la Réunion, une semaine avant l'épreuve. Alors pendant une semaine, on en profite un peu: plage, repas copieux (si vous n'aimez pas le riz, ne venez pas à la Réunion!), dégustation de rhum et de la fameuse bierre locale "la dodo le la". Ah oui, quand même une petite rando de nuit de 16 km sur le volcan en activité, histoire de se dégourdir les jambes et de voir un spectacle magnifique malgré la faible intensité de l'erruption. Arrive le Jeudi et le départ de Raphaël pour le long à 22h, depuis "cap méchant" au sud de l'île. Ne partant que le Samedi matin, je l'accompagne avec son frère Gaby et posté 1 kilomètre après la ligne, je regarde passer les fusées emmenées par Killian Jornet, suivi de 2600 coureurs prêts à en découdre avec la montée du volcan, première difficulté au menu de cette diagonale des fous.

Le semi-raid part le Samedi matin de Cilaos, village situé à environ 1200m d'altitude, au centre de l'Île. ça tombe bien puisque le grand raid passe par là et vient d'Hell-bourg, autre village situé dans le cirque de Salazie. C'est exactement l'itinéraire inverse du semi pour sa 1ère partie. Je m'y rend donc le Vendredi pour voir passer Raphaël et pour y dormir en gîte. Autant être tout prêt du départ le matin afin déviter 2h de voiture de nuit et sur une route aux virages interminables, puisque l'on est en montagne. Raphaël arrive à Cilaos bien placé mais un peu éprouvé (il a 90 km dans les jambes) et me dit tout de suite: "vas y molo pour la 1ère montée, c'est du costaud". Ce qu'il a descendu, c'est ce que je vais monter et ça commence dès la ligne de départ. Une route puis un sentier qui nous emmène au gîte du piton des neiges situé à 2500m d'altitude, tout ça en 8km. "Ok, on va gérer....". Le problème c'est que les personnes avec qui je suis en gîte, tous raideurs habituées des sentiers de la Réunion, notamment la tenante qui n'est autre que la gagnante des éditions 1994 et 1999 de la diagonale, me disent qu'il vaut mieux se placer au départ pour ne pas se retrouver coincer dans le goulot d'étranglement au départ du sentier après 3 bornes de route. Sur ces bons conseils, je prévois donc de partir à une bonne allure afin de me placer dans les premiers pour ensuite ralentir dans le sentier. ça devrait aller avec toute la vitesse que j'ai fait pour le triathlon ces derniers temps (ben si, quand même un peu, j'en entend certains rire!).

Samedi 23 Octobre, stade de Cilaos, quelques minutes avant 6h du mat': je suis sur le départ avec les 1237 concurants du semi-raid, appelé "trail de bourbon". Je me suis placé dans les 1ères lignes. J'ai bien dormi et je suis en forme, mais j'avoue avoir un peu d'appréhension car je ne sais pas ce qui m'attend. On m'a dit que le circuit était particulièrement difficile cette année, et que soit disant il y a 150 non partants qui ont renoncés après avoir découvert le parcours. Moi je ne le connais pas, alors c'est peut-être mieux....
6h du mat', on s'élance. Comme prévu, je pars à une bonne allure et bonne surprise, sans trop forcer je me maintient dans les 50 premiers environ, laissant quand même filer les super costauds de la tête. 2,9 bornes de route en montée et nous voilà au départ du sentier. ça y est, ça monte dur tout de suite et on commence à marcher. Il y a beaucoup d'escaliers fait à partir de rondins de bois et quelques fois des rochers à surmonter. Je monte à une allure raisonnable sans me mettre dans le rouge. Je commence à me faire doubler par les bons grimpeurs partis un peu en retrait. Pas grave, je laisse filer, et c'était prévu comme ça. Au fur et à mesure de la montée, on surplombe Cilaos et son cirque. Un spectacle magnifique pour lequel je m'arrête de temps en temps afin de prendre quelques photos.
Après 1h33 de montée, j'arrive au pointage et ravito du gîte du piton des neiges. Je suis classé 96ème. Je me sens bien et entâme la descente vers Hell-Bourg. Au début, on est sur une crête et ce n'est pas trop difficile parce-que ça ne descend pas trop. Il faut juste éviter de se prendre les pieds dans les cailloux, car il n'y a que ça sur le chemin. Puis arrive la descente. Super technique, il faut sauter des rochers, négocier des devers de fous, s'accrocher aux arbres pour ne pas glisser.... il faut redescendre à une altitude de 1000m (Hell-bourg) en 6 km, alors autant dire qu'il y a de la pente, d'autant plus que ça remonte de temps en temps. A ce jeu, des spécialistes de la descente me doublent en me passant comme des fusées. Mais comment ils font? A ce qu'il paraît, on ne peut pas lutter contre les réunionnais dans cette discipline, et ils sont majoritaires dans ce trails. Malgré tout, la descente se passe bien et je profite de la vue magnifique sur le cirque de Salazie qui s'offre à moi. Après environ 1h30 de descente, j'arrive au pointage et ravito d'Hell-bourg. Je suis classé 155ème. Je prend le temps de me changer (étant parti avec un sous-vêtement chaud et un corsaire puisqu'il faisait un peu frais en haut) et de me ravitailler. Je recharge le camel back et hop c'est reparti. Je suis content car j'ai fait les 18 premiers km en 3h. Je commence à penser que je peux vraiment faire moins de 18h, mais je me plante carrément car je ne sais pas ce que me réserve la suite.....
Au départ d'Hell bourg, on suit une route et ça descend gentillement. ça me permet de me remettre en jambe et de courir à nouveau. En fait, on descend jusqu'à une rivière au fond du cirque de Salazie pour ensuite remonter. Et quelle remontée! Au départ, c'est de la piste, mais la pente est tellement prononcée qu'il est impossible de courir. Il est environ 10h du matin et il commence à faire chaud. J'arrive à un ravito et je recharge en eau. On me dit que le prochain ravito est à 8km, ce qui correspond bien à ce qu'il y a sur le road book. Bon ok, avec 1,5l, ça suffira! ça repars sur du plat et dans un sentier bien ombragé, mais ça ne va pas durer longtemps. Il faut que l'on sorte du cirque de Salazie et pour cela il va falloir grimper. J'ai un appel de Mohsen qui cours les Templiers le lendemain. On discute 5 min' et je lui dit que je suis bien.... ça y est, on arrive dans la partie qui grimpe vraiment. Je regarde vers le haut et ne voit que des flancs de montagne pentus recouverts de végétation. Mais où est donc le col? On verra bien! ça monte et c'est interminable. On passe et repasse plusieures fois la même rivière, zigzaguant autour d'elle. Mais la vue sur le cirque de Salazie est magnifique. Au bout d'une heure, je n'ai plus d'eau. J'ai trop consommé tellement ça grimpe et avec cette chaleur. Je repasse sur la rivière et je vois un gars remplir son camel-back dedans. Je lui dit: "tu crois qu'elle est bonne?" Il me répond, "j'ai pas le choix, j'ai plus d'eau". Je l'imite et je repars rassuré d'avoir rechargé la réserve. Et elle n'est pas si mauvaise cette flotte! Enfin j'arrive au bout de cette montée, à 1830m d'altitude, et le sentier s'applani un peu. J'en profite pour courir, les jambes sont toujours là. Une descente d'1/4 d'heure et on arrive au pointage et ravito de l'entrée du cirque de Mafate. On est au km 36 et ça fait 3h20 que je suis parti d'Hell-Bourg. Je suis toujours en avance sur l'objectif de 18h et j'ai gagné 4 places! Je commence à sentir mes jambes et fait quelques étirements avant de repartir.

Le cirque de Mafate, c'est le plus sauvage des 3 cirques de la Réunion. Il n'y a pas de route qui y pénétre, seulement des sentiers. Quand on y entre, on en a pour quelques heures avant d'en ressortir. Je sais que ça va descendre pendant 8 km avant de remonter sur le village d'Aurère. J'entâme la descente, ponctuée de quelques remontées, avec un petit groupe. Mais le train est trop élévé pour moi, alors je laisse filer. Le sentier borde une falaise et les précipices sont impressionnants, mais le spectacle est superbe! Il fait toujours très chaud et dans une partie montante, je cale d'un seul coup et suis obligé de m'arrêter pour souffler et ravitailler. Sans doute que les efforts consentis pour sortir de Salazie commencent à se faire sentir... ça repars dans une descente interminable, toujours très technique et sollicitante pour les muscles. Quand il n'y a pas de pierres sur le chemin, il y a les racines des arbres. Enfin on arrive au pied du village d'Aurère. Il va falloir y remonter. Et quelle montée! Seulement 20 minutes mais très costaud.... J'arrive au poste d'Aurère où les bénévoles sont super sympas et sont au petits soins avec moi. ça fait plaisir lorsque l'on commence à être entâmer. On est à la mi-parcours (km 45) et je suis classé 171ème. J'ai perdu 20 places depuis le dernier pointage mais je suis content de cette 1ère partie. En plus, j'ai encore de l'avance sur mon objectif de 18h, je prend donc le temps de me reposer quelques minutes. Il y a possibilité de se faire masser mais je préfère attendre un prochain poste.
Je repars tranquillement et commence à courir un peu. Ce ravito m'a fait du bien et je me dit que la moitié est déjà pliée! Encore 6 km de descente et on arrive sur la rivière des galets, au fond du cirque de Mafate. On ne peut pas descendre plus bas! J'ai bien avancé dans cette descente, très peu de monde m'a doublé. Je discute avec une fille de Morlaix qui me dit qu'elle est classée 10ème. Pas mal donc, connaissant le niveau des 1ères féminines. Avant d'arriver sur la rivère des galets, notre circuit a rejoint celui du grand raid. Je commence donc à doubler les coureurs du long, et la différence d'allure est marquante. Ils en sont à plus de 40h de course et la galère se lit sur certains visages. Je les encourage en les passant. On longe pendant 2 bornes le lit de la rivière des galets et on arrive au poste de "Deux-bras". Ce poste fait penser à un camp de réfugiés! Il y a des tentes partout, des tables pour se restaurer, des lits de camp pour se reposer, des kiné, des podologues.... Je prend le temps de me ravitailler et m'allonge sur un lit en programmant ma montre pour sonner au bout de 10 min'. J'ai besoin de repos. Il y a beaucoup d'attente pour se faire masser, je renonce une nouvelle fois et j'assure mes propres massages. Je repas en 190ème position et il me reste 35 km à faire. Cela fait 10h que je suis parti de Cilaos. Mon objectif de 18h tient toujours....

Puisque l'on est descendu au fond du cirque de Mafate, il va bien falloir en sortir. On aurait pu suivre le lit de la rivière jusqu'à la mer, mais c'est plus sympas de remonter pour redescendre! Je ne vois que 2 falaises de chaque côté de la rivière, quasi à pic de 400m de haut, recouvertes par des arbres. Il est où le chemin pour monter? Un spectateur me dit qu'il est bien là et qu'il met 1h15' pour faire la montée lorsqu'il est en super forme..... ça veut dire quoi ça, qu'on va encore galérer pendant 2h pour sortir de ce trou? Je me dis que je n'ai qu'à rajouter 1/2h sur son temps. Comme ça, j'ai une base. Quelle galère cette montée! Il y a des blocs de rocher à passer, ce qui demande un effort terrible. La pente est tellement raide par endroit qu'il y a des élingues fixées sur la paroi pour s'accrocher. Au bout d'un peu plus d'une heure, je suis encore à sec. Et là, il n'y a pas de rivière pour refaire le plein! Heureusement que je trouve des coureurs ou des randonneurs sympas pour me dépanner de temps en temps. Sans cela, ça aurait été très difficile. ça l'est déjà suffisamment comme ça! Je suis obligé de faire des poses pour souffler et m'obliger à prendre des gels, alors que je commence à être dégoûter du sucré. Les autres galèrent aussi. Je double des gars en train de se reposer mais ils me repassent lorsque je prend ma pose. Au bout d'1h45, j'arrive enfin en haut. Bien vu pour l'estimation. On arrive dans le village de Dos d'Ane et il y a foule pour acclamer les coureurs. ça fait plaisir. J'arrive au ravito et m'assois sur une chaise, bien naze... On est à 900m d'altitude, il est 18h et ça commence à fraichir. Au bout de quelques minutes, je commence à trembler de froid. J'ai dépensé énormément dénergie dans la montée et je suis resté en tee-shirt. Je me change, met mon coupe vent et repars en claquant des dents. Je me dis que ça va aller mieux plus bas. Effectivement, après une bonne descente dans un chemin, on arrive sur la route et ça va mieux. Un bonheur de courir enfin sur du bitûme! Je redouble la morlaisienne qui me dit qu'elle a eu les mêmes problèmes que moi à Dos d'Ane et qu'elle a failli bacher! On cours ensemble dans un bon train dans cette partie descendante. Je me suis refait une santé et je m'imagine déjà aller comme ça jusqu'à la ville de la Possession située en bord de mer à quelques kilomètre de là.Au bout de quelques minutes sur cette route, un bénévole nous indique d'allumer nos frontales et de prendre à droite dans un sentier. La fête est fini, place à la galère! Le sentier s'enfonce dans une forêt, on n'y voit rien. Il doit déjà y faire très sombre en plein jour. On est une petite dizaine à se lancer dedans. ça commence par une descente où il faut s'accrocher aux arbres pour ne pas tomber, puis ensuite, la même chose en remontant. Comme il fait nuit, on ne sais pas où l'on va, combien de temps dure la montée. Des gars disent: "y'en a pour 1/4 d'heure de montée et ensuite ça descend jusqu'à la Possession". Tu parles! plutôt 1/2h de montée et au moins 3/4 d'h de descente presque sur les fesses par endroit, ponctuée de remontées en escalade. Ce sentier n'en fini plus et l'on n'y voit pas à 10m! Heureusement, j'aperçoit les lumières de la Possession et le chemin redevient plus roulant. Mais les jambes ne répondent plus très bien et je fini en marchant jusqu'au ravito. La descente m'a cassé! J'ai perdu beaucoup de temps dans ce sentier. L'objectif des 18h s'est envolé mais j'espère encore faire moins de 20h, puisque la Possession n'est qu'à 21km de l'arrivée et j'en suis à 15h de course lorsque j'en repars (je suis classé 195ème). J'estime à tort ne mettre que 4h pour parcourir ces 21 derniers km....

ça repars gentillement le long du littoral sur une route. J'arrive à recourir doucement. Mais ça ne vas pas durer. Au bout d'un kilomètre à peine, on emprunte le chemin des Anglais. Un chemin pavé réalisé au 18ème siècle par les Anglais, lorqu'ils avaient conquis l'île. Puisqu'il n'y a que le bord de mer qui est plat à la Réunion, n'importe quelle route ou chemin monte tout de suite, et pas qu'un peu, lorsque l'on quitte le littoral! Mais je me dis que les pentes ne doivent pas être très costauds puique ce chemin était destiné à faire transiter les marchandises entre la Possession et St Denis. Tu parles! Dès le départ, ça monte à au moins 25%! Ils sont fous ces Anglais! Les blocs de pavés sont toujours là mais c'est loin d'être lisse. Tout est défoncé. La montée est terrible et je m'arrête un instant pour souffler et encore absorber un gel, alors que je suis dégoûté du sucre.... Après cette 1ère montée, le chemin repars sur du plat et longe la mer au dessus de la falaise. Ouf, du répis mais je ne peux plus courir. Je me contente de marcher. Mais bientôt le chemin redescent pour franchir une ravine avant de remonter ensuite, toujours sur une pente terrible. Il y a 2 ravines comme cela à franchir avant de redescendre sur le village de la Grande Chaloupe, lui aussi situé sur le bord de mer. La descente sur la Grande Chaloupe présente un dénivellé incroyable. Je me retient pour ne pas me laisser emporter par la pente et c'est très dur pour les muscles. Enfin, j'arrive au ravito de La Grande Chaloupe bien léssivé et démoralisé par ce que je viens de faire: il m'a fallu 2h pour parcourir 5km200 depuis la Possession! On m'annonce mon classement: 207ème. Je n'ai perdu que 12 places mais j'ai vraiment envie de bacher! Cette partie était vraiment inutile et je ne suis pas le seul à le penser. Je me pose et une Réunionnaise sympas me propose à manger. En fait, elle n'est pas de l'organisation mais son mari cours et elle est resté encourager les raideurs. Elle me dit qu'elle devait faire le raid mais qu'elle s'est blessée dans sa préparation. Alors autant dire pour elle que je dois aller au bout! Elle me propose un oeuf dur que son mari n'a pas voulu. Je prend volontier. Avec un peu de soupe et du fromage du ravito, ça fait du bien de manger salé. Et je repars pour la dernière partie. Comme au départ de la Possession, ça monte sec puisque l'on repart du bord de mer. Toujours sur les pavés défoncés. Puis le chemin bifurque vers les terres dans un faut plat interminable. Malgré tout, j'arrive à prendre un rythme de marche (il n'est plus question de courir) et j'avance bien. J'ai un coup de fil de la bande qui est à la soirée de Gui Du Schnord en métropole (du club de triathlon pour ceux qui ne connaissent pas). Rénald, Nadia, Padawan, Du Schnord: ça fait plaisir et ça me rappel que beaucoup me suivent sur internet, et que je dois aller au bout! Le chemin pavé se termine enfin pour laisser place à une route. On entre dans le village de St Bernard. ça continue à monter, mais cette fois on progresse sur une route en l'agglomération. Vraiment pas terrible cette fin de parcours! On fait 3 bornes comme cela puis on entre de nouveau dans un chemin obscur, noyé dans la végétation. Et ça remonte encore dans la caillasse et les rochers. Enfin on arrive à une bifurcation avec une indication "Colorado: 45min". Colorado, c'est le dernier poste avant l'arrivée. Celui que tout le monde attend. Après, il n'y a plus que 5km de descente et c'est l'arrivée! Mais on n'y arrive pas comme ça. On est remonté à une altitude de 800m, et il faut redescendre à 700m pour y arriver et les 100m de dénivellé se font sentir. Il faut encore s'accrocher parfois aux arbres pour ne pas tomber et les muscles n'en peuvent vraiment plus. ça fait 3h que j'ai quitté la grande Chaloupe et j'arrive enfin à ce fameux poste. Je suis classé 233ème. Je n'ai pas trop perdu de places finalement, je ne suis pas mécontent. Je me dit que je peux finir dans les 250 1er et en dessous de 22h. Exit les 18h prévues au début!

Après une bonne pause, je repars. ça descend gentillement sur un chemin large et roulant puis on arrive de nouveau dans un sentier sombre et casse-gueule. Il faut croire que la motivation de l'arrivée m'a redonné un peu de jambes. Oh miracle, je recommence à doubler des gars alors qu'il n'y en a qu'un qui me passe dans cette descente. J'aperçois le stade de la Redoute, lieu de l'arrivée à St Denis, mais il est encore très bas.... après 1h de descente, j'arrive enfin sur la route qui me mène jusqu'à l'entrée du stade. Je suis tellement euphorique que je retrouve des jambes pour courir le dernier kilomètre. J'entre dans le stade, il y a quelques spectateurs pour applaudir malgré l'heure (presque 4h du mat') et c'est sympas. Enfin, je franchi la ligne après 21h 52' 41'' d'effort et en 239ème position! La délivrance! On me donne le tee-shirt finisher. Celui-là, je vais le garder précieusement! Je prend des nouvelles de Raphaël auprès de son frère qui est venu me chercher (merci Gaby de t'être levé en pleine nuit!). Il est bien arrivé en 47h, une sacrée aventure et une bonne performance sachant qu'il y a eu 1100 abandons sur 2500 partants! A ce moment, je me dis que je ne recommencerai plus une telle épreuve et encore moins le grand raid l'année prochaine.... mais on oublie vite les moments difficiles pour ne garder que les bons souvenirs. Je suis donc partant pour le grand raid l'année prochaine. J'espère que d'autres me suivront si ça se confirme.
Un grand remerciement à tous ceux et celles qui m'ont envoyé des messages d'encouragement, de soutien ou de félicitation, là-bas ou depuis la métropole. ça fait vraiment plaisir et ça aide bien dans les moments difficiles. Merci à Raphaël de m'avoir emmené à la Réunion pour faire ce raid, et à sa famille qui vit là-bas et qui m'a acceuilli avec gentillesse (merci Anne d'avoir eu assez de confiance pour nous laisser ta maison:-).

J'espère ne pas avoir été trop long (pour ceux qui ont tout lu jusqu'à la fin).
BRAVO BEN. BIIIIG UUUUUPPP!

mercredi 6 octobre 2010

GRAND RAID DES PYRENEES 2010

5h du matin le 28 août 2010, La Rumeur et Marc-O se retrouvent pour la deuxième années alignés sur le grand raid des Pyrénées.Le temps est couvert mais pour le moment la pluie n'est pas de la partie. L'ambiance est la même que l'an passé, conviviale, amicale et dans un bon esprit trail comme j'adore. Sur la place du village se mélangent supporters, villageois, organisateurs et coureurs, tous heureux d'être de la fête. La Rumeur, sous le coup de problèmes de santé, se fixe sur son objectif, finir. Quand à moi, je caresse l'espoir de faire au moins le même temps que l'année passée sachant que le parcours compte 5km et 500m de dénivelé positif supplémentaire. Le speaker annonce le départ imminent, dernières vérifications, quelques encouragements aux coureurs voisins et un Big FEROOOS pour nous deux. Ca y est le départ est donné et plus de 500 coureurs partent à l'aventure. Le peloton s'étire rapidement dessinant une magnifique traîne de frontales oscillantes dans la nuit. Cré cré bôôôô.
Les premiers kilomètres de monté nous rappelle rapidement que vous êtes en montagne et que les bosses de la régions parisienne sur lesquelles nous nous sommes entraînées ne sont que de vulgaires taupinières. Ca va faire mal!
Direction le col de Portet, avec une grosse montée sur les pistes de ski de la station d'Espiaube. Les jambes répondent bien et je quitte alors la Rumeur qui lui, reste prudent (Si si ça lui arrive).
Déjà les supporters matinaux Marc et Nina munis d'une cloche pour vaches nous poussent ou du moins nous sonnent.
Au 1er Ravito (12ème kilo), j'aperçois une silhouette qui ne m'est pas inconnue, puisqu'il s'agit de Clément, mon compagnon de galère avec qui j ai parcouru plus de la moitié du parcours en 2009. Hélas, blessé, il ne peut que nous encourager mais ça fait vraiment du bien. Big up Clém!La montée sur le col de Bastanet se fera sans difficulté sauf pour mon bâton qui se tordra la pointe (Ça vous rappelle rien?). Ca y est ça descend, très technique au début puis plus roulant je prend plaisir a dévaller... Je lève le pied après quelques douleurs à l'estomac. ??? Bizarre. Les derniers kilos de pente vers Artigues se font à vitesse réduite car les chocs amplifient le mal. Ravito 2 (30ème km). Les supporters sont en transe. Cloches, banderoles et cris nous poussent. Je me pause quelques instants, mange difficilement, m'étire.L'arrivée de La Rumeur dans un vacarme presque assourdissant (Efficaces les encouragements) verra mon départ vers le col de Sencours (7km et 1200 D+). Au bout de 2km des douleurs me terrassent stoppant ma progression. Je m'allonge quelques minutes, repart puis me recouche dans l'herbe. Plus rien ne passe. J'attends La Rumeur pour m'accrocher à lui et poursuivre le parcours. Nous ne ferons que peu de distance ensemble. Je le laisse s'envoler et arpente pas à pas l'interminable cote. La déshydratation n'est pas loin car je ne supporte plus la boisson énergétique et je n'ai que ca dans mon sac. Le Captain Feros en personne est au sommet et m'aide a terminer les derniers mètres. Ravito 3 (37ème). Je vide le sucré et rempli ma poche d'eau, écoute les conseil du Captain, prend mon temps avant la difficulté suivante le pic du midi. J'oublie les idées d'abandon et repart tranquillou. 2,5 km de grimpette pour 500D+.
C'est reparti, en chemin je croise La Rumeur qui descend pépère de l'observatoire. La difficulté est de taille mais le panorama vaut le détour. WAOU! L'effort est récompensé. C'est magnifique!
Je ne m'attarde pas trop, le power remonte et il est temps pour moi de commencer la descente de plusieurs kilomètres vers Tournaboup. Impec! tout en courant! le ravito (50 ème) est en vue, les supporters sont là.
Il règne une atmosphère de calme, de doute et de respect,dans cette tente ou se croisent les trailers des deux courses. Le visage des ultramans est empli de fatigue et de détermination. Je n'ai plus qu'une envie, en finir de ce tracé. Je me change, avale quelques trucs et en avant vers les dernières difficultées. La longue montée vers le Portet et l'interminable descente vers le lac de L'oule se feront au moral. Enfin le dernier Ravito. La nuit est tombée accompagnée d'une bruine et d'une chute des températures. Les organisateurs nous annoncent que la pluie s'invite et qu'un brouillard épais se forme également. Bon ben je vais passer en mode long! Ça y est je suis prêt! Sur les conseils des bénévoles, nous nous regroupons avec d'autres trailers pour commencer à affronter le mauvais temps... Bien leur en a pris car à peine un kilomètre plus loin nous nous égarons quelque peu. Une voix au loin nous oriente et nous crie de suivre le télésiège pour retrouver notre piste. WAAAA j'allucine, la montagne nous parle les gars!!!! Ouf des balises. Impossible de courir, on ne voit pas à 5m. Ca va être long! Petit à petit le groupe se gonfle de coureurs solitaires et chacun y va de son couplet sur les galères qu'il a eu ainsi que des aventures qu'il a connu!!! Des vraies commères ces trailers pires que les filles du club d'athlé de Rambouillet et c'est peu dire...
A l'approche de Soulan nous sortons du nuage et pouvons lâcher les dernières réserves qu'il nous reste. Si si il y en a encore! C'est bon de savoir que l'arrivée est proche. Je mets la gomme dans cette dernière pente quand tout à coup j'aperçois La Rumeur en personne, contraint par ses muscles à marcher. Nous finirons l'ultime poignée de kilomètres ensemble. Vielle Aure en vue, ça y est nous y sommes. Tous nos supporters sont là pour nous accueillir et nous pousser sur les derniers mètres.
Nous franchissons la ligne d'arrivée main dans la main et bouclons le parcours en 18h25... Objectifs atteints!!! A peine changés, que le Captain nous berce déjà de projets fous pour l'an prochain. L'ultra en 2011!
A suivre..........

jeudi 2 septembre 2010

UTMB 2010

A l'Ultra Trail du Mont Blanc (UTMB), ULTRA-M a défié les éléments et entre dans la légende d'une course peu ordinaire... Son récit:
'Les années se suivent et ne se ressemblent pas! L'UTMB de cette année restera dans les mémoires, comme le plus fou, et peut être le plus dur.. Bien que les météorologues n'étaient pas très optimistes la semaine précédent la course, nous étions loin de nous douter de ce qui nous attendaient!!! Pourtant deux jours avant la course, le temps était magnifique sur Cham. Vendredi au réveil, la pluie a pris ses quartiers dans la vallée. Trois heures avant le départ, la pluie s'est un peu calmé, mais le ciel était sacrement couvert. Dés le départ et avant même que nous n'atteignions les limites de Chamonix, le déluge s'est abattu sur les pauvres randonneurs d'un week end! Arrivée aux Houches, je me suis contenté d'un Coka, et j'ai repris la route. La montée du col de la Voza, s'est super bien passée, un rythme régulier et le moral au top. La douleur de la clavicule s'est mise de la partie dans la descente plutôt glissante sur St Gervais. La prudence était de mise, il fallait surtout pas chuter à ce stade de la course. Malgré la pluie, le public était nombreux et très enthousiaste à l'entrée et dans St Gervais comme à l'accoutumé. Mais la mauvaise surprise nous attendait quand nous avons franchis l'arche, Michel Poletti annonçait l'arrêt de la course: Des éboulements de terrain au col du Bonhomme, la pluie et le froid au col de la Seigne, des conditions rendant la course trés dangereuse. La direction de la course, ne voulait pas prendre de risques majeures pour les coureurs(e), (il y a eu trois décès dans le mercantour l'année dernière). Il fallait rapatrier 2300 coureurs(e) sur Chamonix. Les trains et les bus se sont succédés, Je suis rentré vers 1h du matin. A 2h du matin, nous avons reçu un SMS qui nous annonçait la reprise de la course le lendemain à 10h de courmayeur. 1h plus tard un 2ième SMS pour nous signaler qu'il n y a que mille places dans les bus.Il fallait arriver parmi les premiers. La pluie tombait toujours quand nous avons quitté Chamomix par le tunnel du Mont-Blanc. Donc après une nuit mouvementée, et une attente interminable, le départ fut donné à 10h15. Environ 1200 coureurs (500 TDS et 700 UTMB), s'élancent dans les rues de Courmayeur. Je n'avais pas les jambes de la veille, mais j'étais content d'y être. La montée de Bertone était laborieuse mais correcte! Ensuite j'ai bien déroulé jusqu' à Bonatti, après tout la course ne faisait que commencer! En levant les yeux à Arnuva vers le grand col Ferret, un frisson m'a parcouru le dos, on ne voyait même pas la moitié du géant! A peine avons nous dépassé le refuge Héléna situé à environ 1200m, des rafales de vent et une pluie glaciale nous piquait le visage! Il faisait -5°au sommet au col.La descente sur la Peule relève du slalom, mais dans la vallée le temps est plus clément. La montée de Champex et de Bovine de jour a rendu le parcours plus accessible. En revanche les descentes sur Trient et valorcine relèvent de l'exploit. la moindre vibration m'arrachait l'épaule..., sans compter l'eau et la boue! Une douleur au ventre à Catogne est venu compléter le tableau. C'est avec un verre de coka, un bout de chocolat et un bout de banane que j'ai quitté le ravito de Valorcine, en espérant que cela va calmer mon estomac! La montée vers la flègère était très éprouvante. Sur le plateau, les pluies des jours précédents ont crées des voies secondaires inondées d'eau et de boue. Un compagnon de route m'a dépanné avec une compote qui m'a redonné un peu de force. Le moral était au plus bas quand je suis arrivé à la flègère. J'ai bu un coka, et j'ai déboulé à fond comme avec mon ami Cheche en 2008. L'arrivée sur Cham fut triomphale, j'ai eu l'honneur de franchir la ligne avec l'immense "Werner"Il a fait toutes les éditions et finisher à toutes les participations.'
Lors de la conférence de presse les organisateurs ont déclaré« Les coureurs ont réalisé de véritables exploits sous des conditions extrêmes. »
CHAPEAU BAS MISTER ULTRA-M
FEROOOOOOOOOS!!!

mardi 27 juillet 2010

RESTONICA TRAIL 2010

Au petit matin, place Tuffeli au centre de Corté en Corse, un peu plus d'une centaine de traileurs se préparent à avaler les 68 km et 5000m de dénivelé positif que compte le Restonica Trail. La température est encore agréable, mais le soleil n'est pas encore levé. Concentration, préparation et observation sont de rigueur. Des pointures aux anonymes du trail, tous n'ont qu'une hâte lâcher la pression contenue en eux. Les jambes réclament, les mains s'agitent, l'ambiance monte d'un cran lorsque l'organisateur annonce le départ proche. Plus que 5 minutes et l'aventure commence. La sono nous envoie un chant Corse des plus boostant, le décompte des secondes est entamé, les frissons sont de la fête... 5h, les fumigènes sont allumés et nous nous élançons à l'assaut de la Restonica dans une odeur de poudre. Je pars dans les derniers, car la forme n'est pas au rendez-vous. Et oui, les variations importantes de température, la clim et autres phénomènes bactériens, m'ont offert pour ce périple une délicieuse bronchite! Qu'importe, je ne voulais pas louper cet événement.
Pas de plat, dés les premières foulées le dénivelé s'invite, 1400D+ sur 7km, avant le plateau... Euuuh! Un plateau c'est plat non? Ben pas là! Je peine à maintenir des foulées régulières, et j'alterne marche et fooging.
Les descentes vers la bergerie puis le refuge de la Sega ne me permettront pas de récupérer car les nombreux pierriers m'obligent à une vigilance accrue. Impossible pour moi de lâcher les freins.
Enfin le refuge! Je me pose quelques instants, me ravitaille et fait le plein d'eau fraîche.
Depuis le départ, j'accumule problèmes gastriques, mal de tête et sensation de soif permanente dû certainement aux médocs. Le doute s'installe. La raide ascension vers le lac de Ninu va enfoncer le clou. Je me sents diminué, le moral est dans les chaussettes, des concurrents me dépassent, j'ai l'impression de faire du surplace. 'Prochain arrêt, je jette l'éponge.'
C'était sans compter sur ce spectacle merveilleux qu'est la découverte du lac de Ninu. WAOU!!! Quelle récompense!
Me voilà arrivé au ravito. Il me faut prendre une décision. Coup de pouce du destin ou magie du trail, j'échange quelques mots avec deux athlètes du club local ' Santamariaccia ' Josée et Jean-Marc que j'avais aperçu presque un an auparavant au Grand Raid des Pyrénées (le monde est petit). ' Ca fait un petit moment que nous te suivons, mais sans réussir à te dépasser! ' Il y a des phrases qui vous redonnent le moral. Serai-je entrain de m'écouter? Je ne suis peut être pas aussi mort que je veux bien le croire! Advienne que pourra. Je profite de leur départ pour m'accrocher à eux. Petit à petit j'oublie mes maux en m'abreuvant à chaque cailloux du spectacle offert. Sur les traces du GR20, nous grimpons jusqu'à la brèche située à 2250 m. La neige est encore présente au sol pimentant un peu plus le parcours. Altitude, neige, soleil, lacs superposés... EXCEPTIONNEL!
La descente sur le lac de capitellu est des plus atypique. Névés, cordes et glissades nous accompagnent.

L'arrivée au refuge 'Chez Theo' est la bienvenue. Une vraie pause. Salé, sucré, bulles et sans bulles tout y passe... Il me faut faire le plein d'énergie car la partie n'est pas tout à fait terminée.
Le trio repart. La descente dans la vallée se fait en douceur malgré des muscles de plus en plus durs. L'orage est proche, quelques gouttes se font sentir, le tonnerre gronde derrière. Nous accélérons un peu plus le pas. Heureusement, la météo restera stable laissant la foudre s'abattre en d'autres lieux.
La dernière montée, et pas des moindres, montre son nez. 700m+ en 5km! Mètre par mètre, nous progressons, sans rien lâcher, nous motivant les uns les autres. Ça y est, le plateau d'Alzu est atteint. Arrêt court mais bien mérité. Il ne reste plus qu'à descendre! Plus qu'à... Doucement, je prends confiance, et les jambes répondent. Je quitte mes compagnons et dévale les derniers kilomètres de pente. Corté est en vue. Le goudron fait son apparition, je traverse la citadelle et dévale les escaliers qui mènent à la place Paoli. Plus qu'une centaine de mètre sous les applaudissements des cortenais attablés aux terrasses des cafés. Ça y est j'y suis! Je passe la ligne accueilli par les organisateurs peu avarts de compliments. Cerise sur le gâteau, mon arrivée coïncide avec la descente du podium des vainqueurs de l'épreuve. Dawa Sherpa s'avance et m'adresse ses félicitations et échange quelques mots! Esprit trail quand tu nous tiens...
15h53 pour cette épreuve riche en émotions et en enseignements. Une préparation au top pour l'objectif de la saison, le Grand Raid des Pyrénees, fin août. Spéciales dédicaces à Josée, Jean-Marc et Laurent pour leur soutien tout au long de l'épreuve.
A bientôt pour de nouvelles aventures.
FEROOOOOOOSSSSSSS

RAID GARO'LOT 2010

Juin 2010... Le raid Garo'lot, 3° étape du Challenge 47 organisée dans la ville voisine de Tonneins, approche...
Mik et Féros sont sur les dents...
Mais l'épreuve commence en fait bien avant le 12 juin, puisque les inscriptions sont cloturées environ un mois avant l'épreuve et que nous sommes mis sur liste d'attente (pour avoir retardé l'envoi de notre inscription dans l'attente du certif de Mik afin d'envoyer un dossier complet comme le demandait l'organisation...). C'est pas pour autant qu'on va lâcher l'affaire, et à force de recevoir des coups de fils et des mails, l'organisateur nous trouve une place...
Manque de pot, Mik se blesse au mollet à force de s'entraîner quelques jours avant l'épreuve...
Adieu donc le Challenge 47 pour Mik et Féros...
Ramélo, une collègue, accepte alors de remplacer Mik, mais je sais que ça risque d'être dur car le Garo'lot s'annonce comme le plus exigeant des trois raids Lot-et-Garonnais. C'est alors que je pense à la seule personne qui est toujours partante dans ces cas là, même à trois jours de l'épreuve, et qui est toujours en forme : Pat !
Un coup de fil et c'est dans la poche : Pat est chaud comme la braise !
Passées ces péripéties, arrive le jour J...
On démarre par 19 km de VTT.Roulant, et ça part vite, très vite, puis trop vite pour le Captain qui souffre des premières chaleurs ; je demande à Pat de laisser partir la tête de course et de lever le pied. Je souffle alors un peu, mais j'ai toujours tellement chaud... Heureusement l'épreuve canoë se profile.
Elle va me permettre de redescendre en température et me remettre dans la course. D'emblée je vois que notre bateau file vite. Pat a une grosse fréquence mais je m'adapte et on est bien synchro ; on passe du monde, mais c'est sûrement des équipes de l'épreuve découverte car les deux courses sont mélangées et eux n'ont fait que 12 km en VTT.
On en termine avec ces 6km de descente de la Garonne et on fait le retour en trail sur la berge. C'est la cannicule ! Mais on maintien un bon rythme et on passe encore des équipes.
Ravito (douche en fait avec les verres d'eau pour se rafraichir) puis on repart en VTT. Après quelques km roulants, épreuve de tir à la carabine pour un des deux équipiers. C'est Pat qui s'y colle et qui fait un carton : 15' de bonif (le max). On repart gonflés à bloc et vaut mieux parce que ça se corse : ça monte de plus en plus, et on pose même pied à terre à plusieurs reprises. On parvient enfin sur un plateau et on pose les vélos pour partir sur une CO de 8 balises. Pat prend l'orientation car il connaît le site. Effectivement il s'en sort plutôt pas mal, mais les distances sont assez longues et le parcours des plus accidentés. Du coup Pat commence à ressentir des crampes...
On finit la CO tant bien que mal et on reprend les VTT pour un retour technique de 10 km. C'est dur pour Pat qui doit gérer des crampes de plus en plus fréquentes. On finit quand même par rallier l'arrivée sans avoir la plus petite idée de notre classement...
Bonne surprise donc quand les résultats apparaissent et qu'on découvre qu'on est 5° sur 40 en 3H58' (moins les 15' de bonif), à seulement 12' des vainqueurs.
Ca nous donne presque des regrets et on se dit qu'avec un peu plus d'entraînement j'aurais pu suivre au départ et Pat aurait pu tenir sur la fin... et qu'on aurait pu jouer la gagne !
On remettra ça sur d'autres raids l'an prochain et on tâchera d'être compétitifs cette fois.
En attendant pour moi c'est prépa pour Genève - Nice en vélo de route avec les Trino en juillet, puis surtout prépa pour le Grand Raid des Pyrénées fin août, version Ultra cette année...

Captain Féros

lundi 14 juin 2010

TRAIL DES LAVOIRS 2010

En début de préparation pour le Grand Raid des Pyrénées, le trail des Lavoirs se présente à nous comme une évidence. 67 km, 1500 D+ en duo, 37 pour La Rumeur et 30 pour Marc-O. Dimanche 13 Juin 2010 7h, le départ est donné.
La Rumeur tel un bon diesel, démarre tranquillement avant de mettre les gaz et avaler les bosses une à une... J'en profite pour l'encourager, et au bout d'une heure de course, il me décoche un 'Ca commence à aller mieux, je commence à en remonter quelques uns!!!'
Moins de quatre heures après, La Rumeur me transmettra le relais et profitera d'un ravito bien mérité. C'est parti pour la deuxième partie de course. Je lâche sur les premiers kilomètres le stress de l'attente et rattrape quelques concurrents, avant de lever pied et me réserver pour les cotes de fin de parcours. Choses promises choses dues! après les plaines interminables de l'Hurpoix, les bosses font à nouveau leur apparition. J'appuie un peu plus pour ne pas fléchir et ne pas entamer le chrono de La Rumeur. Plus que quelques Km, et le duo se reformera.
Enfin! L'arrivée est en vue. Je récupère mon coéquipier pour un final des plus ascensionnel. La montée du château de la Madeleine à Chevreuse et retour au stade! 1 KM à s'arracher...

Nous finirons à doooooonf!
Résultat 5ème équipe au scratch duo et 3ème équipe masculine. 6h29min!
Avouez, on l'a bien mérité! quoi me direz-vous?
UNE PETITE BIERE! A la vôtre...

Prochaine étape le Trail de la Restonica pour Marc-O puis fin août le Grand Raid des Pyrénées pour Le Captain, La Rumeur et Marc-O. Je vous laisse découvrir lequel des trois s'alignera sur l'ULTRA...

FEROOOOOOOOOSSSSSSSSSSSSS!!!!!!

vendredi 28 mai 2010

17ème FOULEE SAINT BRICOISE

La Rumeur monte en charge, les chronos explosent, la forme augmente, le podium approche...
Le Récit de sa course:'Dimanche 23/05/2010 direction Saint-Brice pour une course de 12,5km. L'ambiance est bonne, le temps chaud et le parcours semble quelque peu vallonné. Je me place en bonne position sur la ligne de départ derrière le leader du challenge 77 et à côté des coureurs des hauts plateaux. Je sens les regards me jauger et je prend ma plus belle pose FEROS!!!.C'est parti, j'ai l'impression que ca n'avance pas, l'euphorie m'envahit et je me porte en 3ème position après le premier faux plat de 500m. Je passe 7ème au au 2ème kilo en 7min 45 avec les leaders en pointe. Soudain un virage à droite et là, je comprends pourquoi ils n'avancaient pas au départ, 2km de montée à 12%. J'attends le sommet pour une bonne récup des cuisseaux et bien ce ne sera pas le cas, succession de faux plat dans les sentiers. Je retrograde en 16ème position, ca tire de partout.Les kilos s'égrennent. WAOU! big descente qui nous amène au 11ème km, il me semble reconnaitre la route qui mène à l'arrivée, mais j'ai oublié, il faut bifurquer à droite dans les bois et hop 800m à 15%. Les cuisses bien entamées par le déssouchage intensif de la semaine n'en peuvent plus. Qu'importe, je remets la gouache Férossement , des volutes de fumées s'échappent du bitume, je regagne une place. Au final 15ème au scratch et 4ème Véteran.Super course, hyper éprouvante, A REFAIRE.
Prochaine étape, en duo avec Marc-O, au trail des lavoirs qui va marquer le démarrage de la préparation au Grand Raid Des Pyrénées... Ca vous rappelle quelquechose????

vendredi 7 mai 2010

SEMI-MARATHON DE CHELLES 2010

La Rumeur courait déjà dans des temps plus qu'honorables mais en cette journée où le commun des mortels recherche des clochettes dans les bois, notre FEROS s'offre un record perso sur le semi-marathon de chelles!

1h 27min soit deux minutes de moins que sa précédente perf!

Il se classe 7ème dans la catégorie V1 et 23ème au scratch.

MAIS JUSQU'OU IRA-T-IL?

BIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIGGGGGGGG UUUUUUUPPPPPP!!!!

jeudi 15 avril 2010

RAID DU PECH 2010

MMMMMMMMMMMMM!!! CA SENT LA PERF!
Le Cap'tain FEROS:Après une première association réussie lors du raid des Cadets de Casteljaloux (5° équipe mixte, 34° sur 82 au scratch), Mik et Feros ont récidivé sur la deuxième étape du challenge des raids du Lot-et-Garonne à Montayral, ce dimanche 11 avril.
Situé dans une zone du Lot-et-Garonne plus valonnée que les plates landes de la région de Casteljaloux, le raid du Pech s'annonçait aussi plus exigeant ..
Après un départ massif sur une CO assez technique (limitant quelque peu les risques de suivis) de 4 balises dont on se sort sans trop de perte de temps malgré une première petite erreur d'orientation de ma part sur la dernière balise, on enchaine sur un trail de 4 km pour rejoindre le Lot où nous attendent les canoës. Première inquiétude pour moi avec une douleur qui apparaît derrière le genou droit, la même que celle qui nous avait contraint à l'abandon sur le raid de St. Quentin l'an dernier. Heureusement, c'est une fausse alerte et la désagréable sensation disparaît lors du parcours canoë.
Sur l'eau, justement, grâce à un aller retour de 3 km, on se rend compte qu'on est pas trop mal... Environ 20° et on n'a pas vu de "mixtes" devant nous... On est bien en rythme, moins puissants qu'avec Anto, bien sûr, mais on est propres sur les trajectoires et on passe quelques bateaux.
Retour sur terre et on enfourche les VTT pour trois épreuves enchaînées :
- Suivi d'itinéraire plutôt facile de quelques kilomètres
- Parcours balisé de 15 km. C'est long et on enchaîne les côtes. Du coup Mik commence à donner des signes de fatigue. Malgré ça, au sommet d'une Xième côte j'aperçois devant nous une équipe mixte (y'en avait donc une !) dont la féminine à l'air d'être un peu cuite. Je le dis à Mik pour qu'on essaye de revenir, mais pas moyen... Ils sont plantés dans les côtes (comme nous), mais ils nous distancent sur les parties plates...
- VTT'O de 4 balises bien technique aussi. Je me dis que c'est à moi d'être bon sur l'orientation si on veut aller chercher la victoire. Je me démerde pas trop mal mais ils sont bons aussi et conservent de l'avance.
Ils creusent même un peu l'écart sur le retour VTT et le dernier run and bike de 2 km, car Mik fait une overdose de vélo et est au bord des crampes.
Pas de regrets, donc, ils étaient plus forts que nous...
On fait 2° en mixte, donc... du moins c'est ce qu'on croit et même ce qu'on nous annonce à l'arrivée. Mais sur les résultats apparaît une équipe qu'on n'a jamais vue à 1' devant nous !? Paraît qu'il y aurait eu des attentes au canoë et qu'ils auraient décompté du temps à certaines équipes... Bref, c'est une cabale. Un recours a été déposé par Mik... Au scratch on est classés 20° sur 54 en 3H30'.
Bref, un bon petit raid, des CO bien faites et 3H d'effort sous le soleil printanier du Sud-Ouest et les premières chaleurs pour décrasser ma bronchite, ça fait du bien !
Reste plus qu'à se libérer pour le raid Garo'lot de Tonneins si on veut gagner le challenge 47 ....

FEEEEERRRRRRROOOOOOSSSSSSSSS EN FOOOOOOORCE

RUN & BIKE DE MARMANDE 22/03/2010

A tous ceux qui s'imaginaient que le cap'tain roupillé tranquille dans le Sud Ouest... Lisez:
'Run and bike organisé par mes nouveaux amis (c'est mes amis parce qu'ils me décrassent la tuyauterie à coup de sorties de 100 bornes en vélo à plus de 32 de moyenne en guise de reprise - autant vous dire que je me planque dans les roues comme jamais !) du club de Tri de Marmande. Si je veux m'intégrer dans le tissu social et sportif local, je peux pas me défiler...
On décide donc avec Patrice, un collègue de Duras venu compléter une de nos équipes sur le raid de Casteljaloux, de s'aligner. Pas sur l'épreuve découverte de 8 bornes du matin (trop court !), mais sur le championnat d'aquitaine de 18 km l'après-midi.
Au départ, que des triathlètes bien affûtés. J'ai l'impression de connaître tout le monde... Mes anciens coéquipier du SUA Triathlon et mes copains du club de Layrac, mes nouveaux potes du Tri de Marmande, quelques profs d'EPS dissiminés dans l'organisation, quelques élèves et collègues parmi les spectateurs. Et même des ex-Trino dis donc ! Catherine Amiot et son mari (j'ai bouffé le prénom, pardon), descendus sur Agen il y a quelques années !
Avec toutes ces retrouvailles bon enfant, j'oublie juste de m'échauffer et je pars comme une balle comme aux plus beaux jours de ma carrière triathlétique... Drôle de sensation tout de même que ces poumons qui brûlent et ces quadri en béton qui font mal au bout d'1 km ! Peut-être que j'ai plus l'entraînement adéquat ni l'âge pour partir comme ça ?
Va bien falloir gérer un peu quand même parce que je suis dans le rouge dès le premier tour sur 4 !...
Mais mon collègue il a la gouache et il me galvanise. On est les "Pat et Feros" après tout, et on va pas s'en laisser compter par quelques triathlètes sur-entraînés (trop tôt dans la saison par ailleurs) !
Alors on envoie du paté (Feros) jusqu'au bout avec des relais interminables et des vélos posés à Pétaouchnok parce que je me suis un peu refait la cerise.
On finit 21° sur 43 au scratch, pas mal au vu du plateau. Et puis on bat certains de mes potes du SUA Triathlon que je vais pouvoir chambrer tous les week-end lors des matches de rugby du SUA (on est abonnés dans la même tribune).
Pat, mon collègue, a le physique et le mental d'un vrai Feros, va falloir qu'on se programme quelques raids de warriors...'

WAOUUUUUUU!!! CA VA 'FEROSSEMENT' CHAUFFFFFFFFFFER!!!!

mercredi 14 avril 2010

RAID DE CASTELJALOUX

Non vous ne rêvez pas! Le Cap'tain Feros fait des émules et nous narre ses exploits :' De retour dans mes terres d'origine et loin désormais de mes équipiers habituels qu'étaient Anto, Ben, et les autres Feros, je me devais de trouver de nouveaux partenaires d'aventure et de découvrir les épreuves locales.
Affecté dans une cité scolaire forte de dix autres collègues d'EPS aussi sympathiques que dynamiques, il m'a donc paru opportun de défendre l'idée d'une participation massive sur le raid de Casteljaloux que certains d'entre eux avaient déjà fait. Et suite aux traditionnels désistements de dernière minute, nous avons décidé de tirer au sort les 3 équipes de 2 en associant une fille et un garçon. Le sort m'a affecté Isabelle, partenaire expérimentée ayant déjà fait quelques raids avec une autre collègue sous le noms de "Mikelines". C'est ainsi qu'est né le binôme "Mik et Feros"...
Le raid des Cadets de Casteljaloux était le premier d'une série de trois raids comptant pour un challenge départemental.
Après un départ mouvementé (on est grâve à la bourre et je perd puis je retrouve in extrémis la puce électronique) on attaque 4 km de trail sur un parcours cahotique et cassant réservé habituellement au chevaux du hara local. Petits bonjours sympas aux autres équipes de collègues (certains déguisés comme au carnaval) que l'on croise au gré du parcours, puis on prend les VTT pour refaire le même parcours et tester notre habileté technique.
S'ensuivent 24 km de VTT assez roulant, hormis quelques passages dans le sable. Mik se débrouille pas mal et gère bien son effort même si elle manque un peu de puissance sur le plat. On est juste derrière une équipe de collègues : Patrice et Vincent. Ils sont deux mecs en fait car la féminine prévue dans l'équipe a jeté l'éponge. Quant on arrive au parc vélo, ils sont là, ils viennent d'arriver. Pendant qu'il trainent au ravito, nous on enquille direct sur la CO, et on passe devant. 5 km de CO assez facile mais pas très précise à mon goût dans un milieu agréable de forêt landaise.
Puis on saute dans les canoës pour un petit triangle de 3 km sur le Lac de Clarens. Le canoë ne fait pas des bond sur l'eau comme lorsque je suis avec Anto, mais j'aime bien le rythme de Mik et on est bien synchro, on reprend du monde, même des équipages de mecs.
A la descente du bateau, le chrono est arrêté. A point nommé pour nous permettre de chambrer nos collègues qui arrivent seulement de la CO, Vincent étant perclus de crampes.
On ravitaille un peu, puis on se rend à l'épreuve de tir à l'arc... Trois flèches pour dégommer une hyenne en liège à 4m... Je rate ma première flêche (heureusement qu'on a fait une initiation l'an passé !), mais Mik ne fait pas dans la dentelle et dégomme le farouche animal.
On part ensuite pour l'épreuve escalade/tyrolienne. Mais là, galère, on est mouillés depuis le canoë, et il y a un vent glacial plus une belle attente d'environ une demi-heure... Morts de froid, je me dégonfle pour l'escalade (monter sur un pin des landes équipé de prises à près de 20m de haut) et je fais la tyrolienne avec Mik. On est contents de courir pour revenir pour se réchauffer un peu.
Au final on fait 5ème en mixte et 34ème sur 82 équipes en 2H54'. Pas mal pour une première. En plus on a battu nos collègues qui finissent 47ème pour les mecs (Vincent et Patrice) et 65ème pour "Brandon et Brinda" qui remportent quant à eux haut la main le prix du meilleur déguisement.'
Alors là BIG BRAVO pour la perf et pour ce réciiiiiiiiiiiiiiiiit CAP'TAIN!

lundi 12 avril 2010

RAID DES 5 PILLIERS 2010

Un week-end en demi-teinte. 4 FEROS etaient en Picardie pour se frotter au Raid des 5 Pilliers! Première participation à une épreuve de ce genre pour La Rumeur et Marc-O qui s'alignent samedi 10 avril sur le parcours Extrême tandis que le dimanche Antho et Marie-Bénédicte s'élancent sur le parcours Aventure.
Les hostilités commencent avec un prologue permettant de donner l'ordre de départ. Le ton est donné, Marc-O loupe une balise qui va décaler toutes les autres et nous classer dans les abysses du classement. La Rumeur positive '13 minutes de pénalité, ça laissera une chance aux autres...' Minuit! C'est parti! 7 bornes de vtt avec une balise sauvage. On grignote quelques place avant le premier gros bloc. CO en vtt, course a pied et run and bike le tout à terminer avant 6h du mat'. On commence par la course à pied et 8km théorique et 12 balises. Lecture de la carte boussole et hop on envoie... Première balise, je m apprete à pointer, une vérif du numero et et et et et... C'EST PAS LA BONNE!!! oulalalala comment est ce possible! on reprend notre calme, et surtout le nord et c'est reparti. Calmement nous verifions notre direction, on s approche ca y est on est sur la zone, on cherche cette balise libératrice à droite, à gauche, devant, derrière... rien. GGGRRRRRRRR!!! on respire! on continue la recherche et enfin la voilà BAAAAALLLLIIIIIIISSSSSSSSEEEEEEEEEEE! 45 minutes pour une balise, il va falloir être très bon. La suite sera hélas du même acabit. 11 balises en 3h30. CA FAIT MAL! le doute est plus qu'installé. On commence le run and bike, mais après quelques pointages fructueux, le physique lâche, La Rumeur en grande forme est plus rapide en courant que moi en vtt! Le froid, les douleurs musculaires (quelques restes du trail de la vallée de chevreuse) et une chute fini de me décider à forcer mon co-équipier à jeter l'éponge et stopper notre aventure. Direction le PC pour déposer les armes et prendre le chemin des révisons d'orientation tous azimuts! On a pas dit notre dernier mot! ''We'll be back''
Du coup notre départ précipité ne nous permetra pas de voir les deux autres féros qui vont débuter leur épreuve deux heures plus tard.
Ils finiront 24ème au scratch et 6éme équipe mixte.
BIG UP car l'épreuve n'etait pas des plus faciles...

jeudi 8 avril 2010

SEMI-MARATHON DE FONTAINEBLEAU 2010

Il s'etait fait discret jusque là, mais ce week-end La Rumeur Explose son record perso sur semi-marathon malgré un parcours relevé! Il boucle la distance en 1h29min!
Son récit: 'C'est sous une pluie diluvienne armée de grelons que j'ai fait ma rentrée ce dimanche 04 avril sur le semi de fontainebleau. Au programme 4 Boucles autour du château avec une cote à 7% sur 800Mètres montée 4 fois et 7km de sentiers autour de la pièce d'eau du château.
Dès le départ, je me sens dans une bonne forme et c'est avec conviction que j'allonge ma foulée.
Soudain méfiance, des taches marrons clair apparaissent devant moi et oui les beaux sentiers se sont transformés en clône des chemins du trail des cerfs. Dérapage et douleurs au niveau des quadriceps n'entament pas ma détermination.
Je fonds sur les courreurs avec FEROScité et jovialité et termine la distance avec un temps honorable compte tenu des conditions et me classe 46ème sur 400.
J'ai senti tout au long du parcours la peur et l'inquiétude dans les yeux des spectateurs et des coureurs de voir ainsi débarquer sur leur terre un FEROS avide de podium et de défis!!! AHAHAH.
Merci à mon beau père dit Papou de m'avoir épaulé.
'

FEEERROOOOOOOOOSSSSSSSSSSS!!!

mercredi 7 avril 2010

RAID DU TOUQUET 2010


Ils s'etaient faits discrets sur leur préparation, mais le résultat est au rendez-vous. DONG!
Plus forts qu'en 2009, PERRICK et ANTHO améliorent leur perf au 10ème TOUQUET RAID.
21 ème au scratch! ENORME EXPLOIT
quand on connait l'exigeance de cette course et le niveau des équipes présentes.
Le récit dés qu'Antho aura retrouvé l'usage des ses doigts...

mardi 6 avril 2010

7ème TRAIL DE LA VALLEE DE CHEVREUSE

Le week-end de Pâques 2010 sonne l'heure d'un reveil FEROS ! DING!
7hoo dimanche 4 avril, après une pluie diluvienne, SAB, ULTRA-M et Marc-O s'élancent sur l'un des trails les plus durs de la région, le Trail de la Vallée de Chevreuse. 58 km et 2000 mètres de dénivelé positif.
C'est parti. Les quelques mètres de bitume sont avalés et les portes du paradis des amoureux des courses nature s'ouvrent, avec une centaine d'ascensions ou les chutes ne tiennent qu'a un fil,

Ultra-M plus en forme que jamais arrive même à sourire là ou d'autres tirent dejà la langue,

Les kilomètres s'enchainent et la fatigue fait sont apparition, accentuée par l'affectueuse boue qui alourdit nos pas.
Pour agrémenter ce parcours déjà exigeant, l'organisation n'a pas oublié les obstacles et les passages accrobatiques...
Après 7h31 de balade, ULTRA-M se classe 59ème et 3ème de sa catégorie! Je vous avais dis qu'il était en FOOOORMEEEEEEE!!
SAB pour son premier trail de cette distance se classe 6ème dans sa catégorie en 9h57 avec juste quelques petites douleurs pour retrouver sa voiture...
Quand à moi, Marc-O, en 9h29 je me classe 280ème au scratch. Les jambes raides mais heureux d'avoir participé à cette aventure.
FEROOOOSS EN FORCEEEEEE!!!!